Qu’est ce que la psychopathologie ?
C’est l’étude de la pathologie psychique. Elle est à la fois la description des troubles psychologique pathologique et la compréhension que l’on peut avoir de ces troubles .
Le DSM, (CIM en Europe ) est le registre de nomenclature des maladies psychiques. Il est un point d’appuis des différentes descriptions. Il répertorie les différences entre un fonctionnement normal et un dysfonctionnement du à une maladie, à une pathologie.
La compréhension de l’organisation des symptômes aide le thérapeute à guider le sujet, la personne à accompagner .
Elle servit à repérer où se situe le sujet et le praticien et quelle résonance la pathologie du patient a sur le praticien (transfert et contre-transfert). Le thérapeute est pleinement impliqué dans cette relation .
L’étiquette psychopathologie servit à identifier le sujet à un moment de son histoire, dans un environnement défini en ayant conscience que cela va évoluer selon le temps, selon le rapport aux autres et l’environnement de cette même personne . Le thérapeute a un regard dynamique du mouvement d’évolution du sujet et apporte une réponse active à la demande thérapeutique du patient .
C’est en se sentant responsable de son changement que le sujet initie ce changement .
L’histoire de la psychopathologie
Est ce que le fou ou l’hystérique, ont une fonction sociale ?
Dans les sociétés animistes, pour donner un sens à ces états, la première explication était une conception magique, voire diabolique ; le fou ou l’hystérique, étaient animés par une entité extérieure.
La période grecque va apporter une approche médico-philosophique.
Hippocrate définit 4 humeurs pour une meilleure compréhension de l’être humain. Il va travailler sur un rééquilibrage de ces humeurs.
Au moyen age, nous pouvons observer un retour à la vision animiste.
Le rêve était le diable qui amenait des images, des pensées à l’intérieur de la personne, il était donc interdit d’en parler. Ce sera une période de la psychopathologie métaphysique avec la dualité bien-mal.
Les XVII et XVIII siècles ont vu arriver le début de tentatives de descriptions des maladies psychiques. La folie est perçu comme dangereuse; les asiles vont être créés.
En 1793 Philippe Pinel (1745-1826) commence à considérer le fou , l’aliéné comme un sujet ; il peut être soigné. Ce sera le début de la psychologie.
Hermann Emminghaus (1845-1904) est le premier à utiliser le terme de psychopathologie, il va utiliser la différence des sujet pour comprendre la normalité.
Pierre Janet (1859-1947) est le premier à utiliser le terme de subconscient (qui deviendra inconscient avec S.Freud). Il est important pour lui de prendre en compte la partie consciente et la partie inconsciente pour comprendre le sujet.
Jean Martin Charko (1825-1893) est le père de la compréhension de la structure de l’inconscient et son action sur le conscient. Il utilisait l’hypnose pour agir sur le fonctionnement et sur les comportements.
S.Freud (1856-1939) qui a suivi les travaux de Charko, va induire qu’un déséquilibre psychique peut induire des manifestations somatiques, des maux physiques. Ce qui était considéré comme de la folie, est la réactivité à un déséquilibre. En comprenant l’origine du déséquilibre, alors le sujet pourra sortir de ses pathologies.
Ma formation
J’ai été formé à la psychopathologie par Alain Héril, spécialiste en psychopathologie. Il m’a transmis les bases de :
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la psychanalyse
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le comportementalisme,
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la pharmacopée
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la psychiatrie contemporaine
Cette formation consiste en l’étude des cas cliniques mais aussi la compréhension de l’organisation des symptômes et des différentes structures psychiques. Elle donne au praticien une meilleure lecture de son travail, de ses possibilités d’action et des stratégies à employer.
Même s’il n’a pas à poser de diagnostic, pour d’évidentes raisons éthiques, il doit savoir à quel moment l’hypnose peut être déconseillée et pouvoir orienter vers un autre professionnel.
Il est essentiel pour cela d’étudier les états limites et le fonctionnement des différentes psychoses afin de les identifier. Enfin, la compréhension de l’action des molécules sur le corps et du travail d’un médecin, d’un psychologue, ou bien même d’un psychiatre lui permet de travailler en lien et en bonne intelligence avec ces professionnels de santé.
Cette formation rentre dans le cadre de la thérapie brève intégrative que je souhaite pratiquer avec le plus grand professionnalisme.